Oserai-je une petite incursion dans cette conversation, ô combien passionnante, mais qui traite d'un sujet que je ne connais pas plus que le français "Lambda".

Le même Lambda qui a vu en cette fin juin 2006 s'accumuler les signes extérieurs d'un intérêt collectif, grandissant et joyeux autour du ballon rond.
Je dis joyeux parce que, n'en déplaise à ceux que le foot énerve ou révolte à 100 % et à tout moment, j'ai été témoin à de multiples reprises d'échanges sympathiques entre fondus du ballon rond et/ou néophytes, qui sur les performances de telle équipe, de tel joueur, qui sur les barbecues et grillades qu'ils allaient partager avec leurs voisins, leur famille ou leur chéri(e).
J'ai fait partie de ceux-là qui ont profité de tout ce qui pouvait été récupéré de ce Mondial pour en faire un moment de partage et de bonne humeur ; avec mes enfants notamment.
J'en viens enfin à l'objectif, ouf ...
Je suis d'accord avec plein de choses qui ont été dites plus haut. Entre les points de vue différents mon cœur balance, mais une chose m'interpelle plus que le reste :
OK pour dire que les succès personnels et au sein de l'équipe de France de Zidane récupérés par les politiques, les firmes et associations caritatives sont très largement discutables

(au sens de l'étendue de la récupération qui en a été faite et des personnes qui auraient envie de s'exprimer dessus, la preuve).
Mais pour la question de l'exemplarité envers nos jeunes gamins influençables, j'aurais envie de dire que chaque jour qui passe, je vois des situations de violence dont les parents sont les auteurs eux-mêmes et parfois sous les yeux de leurs enfants.

Et je ne parle pas du reste des horreurs qui se déroulent sous nos yeux chaque jour et pas plus tard qu'hier encore. Mais c'est sous des yeux de téléspectateurs à l'abris aussi c'est plus facile d'en parler.

Notre quotidien est jalonné de moments de violence sur lesquels nous ne nous retournons même pas sous prétexte qu'il n'y a pas mort d'homme. J'y suis particulièrement sensible (bon, on s'en serait rendus compte vous allez me dire ...

) aussi je me permets cette « petite » incursion ...
Dans le monde du foot, les premières réactions que j'ai entendues vont toutes vers la condamnation du geste et c'est le plus important.
Ailleurs, je rallie ceux qui n'oublient pas que l'Homme est parfois limité dans sa résistance à l'agression. On oublie de dire que l'agresseur est condamnable lui aussi. Je m'en tiendrais uniquement au niveau plus soft du sport et de l'esprit sportif.
Tout ça, un gamin ne peut pas le comprendre aussi il faut savoir accompagner l'événement. Et en tant que parent, je me dis que le plus dur à transmettre aux enfants, c'est l'esprit critique et la tempérance à défaut de la tolérance. Je ne suis pas sûre d'être toujours très performante dans cet exercice d'ailleurs.
Romain a eu le droit au chapitre mais on a quand même bien apprécié cette coupe du monde (hein Motus

).
Voilou, c'était long mais c'est « 'cause que vous
le valez causez bien

... »