L'elfe rejoint les deux hommes assis dans le fossé
L'homme : - J'ai perdu, je m'incline, l'elfe était le plus fort
Avec ton collant vert, force est de reconnaître
Que t'as l'air d'un PD, mais t'es pas une lopette
Le père noël :- Il t'a traité de fiote, p't'etre qu'il en veut encore
Ca lui a pas suffit de ne voir que mon fion
Dans deux s'condes y va dire que ses pneus étaient froids
Que des mariols comme nous au dej il en mange trois
J'vais lui fermer sa gueule à coups de ceinturon
L'homme :- tout ce que je dis c'est qu'c'est pas mon terrain
Que t'aurais su freiner on n'en serait pas là
L'elfe serait aux fraises, et toi, derrière moi
Des branquiniols comme vous, j'me les fais sans les mains.
Le Père Noël :- Donc il a pas compris
L'elfe :- faut r'connaitre c'est un cas
En y allant molo, je les ai humiliés
Et il veut me faire croire qu'il aurait pu gagner
Je m'en vais lui remettre le nez dans son caca.
Père Noël :- Bon, je suis grand seigneur, tu choisira la route
Essaie de nous trouver au moins deux trois virages
L'Homme :- je ne suis pas très chaud, je n'ai pas le courage
De risquer dans une courbe qu'encore tu ne me shoot.
L'elfe :- Perso je le comprends, avec vos mobylette
Y'a guère que les lignes droites qui vous posent pas problème
Vous d'vez vous faire trop vieux, allez voir chez BM
L'Homme :- Tu devrais la fermer, avant qu'j'te fasse ta fête !!
Père Noël :- Si tu t'bats comme tu roules, il risque pas grand-chose
A part un bon fou rire
L'homme :- Va y avoir du grabuge
J'veux bien être coulant, mais là je suis dans l'rouge
L'elfe :- Donc on s'dit à demain, que je vous r'latte le prose !
Sur ces bonnes paroles les trois hommes se séparent