La petite fable de tonton Cowcheez et sa suite !

Démarré par Fanou, Sam 30/10/2021 à 08:19

Fanou

   :ola: :etoiles: :up: :fete: :ola:

6 ans que nous attendions la suite des aventures de la foret enchanté de notre Indien malicieux , pour l'occasion vous avez un "remasterisé " de la saison 1 et notre indien vous mettra la saison 2 dans la foulée  :+++:

Régalez vous
 



Désolé pour la rupture de faisceau  :sifflene:

Toute suite la suite de nos programmes





En ce matin de mai, tout était sans dessus dessous dans la forêt magique d'ordinaire si gaie, pimpante et sautillante. Wolfgang, le Castor, et Carlos, l'écureuil découvraient avec effroi le paysage ravagé :

- Tu as vu, Wolfgang, comme le paysage  est ravagé ce matin?
- oh oui, Carlos, qu'a-t-il bien pu se passer?
- Je ne sais Wolfgang, je ne sais... Allons donc promptement demander à Maître Hibou.

Les deux compères, gays et sautillants, partirent donc promptement demander à Maître Hibou ce qui avait donc bien pu se passer pour que la forêt magique, d'ordinaire si gaie, pimpante et sautillante soit ainsi toute ravagée.

- Maître Hibou, Maîtres Hibou ! appelèrent ils en chœur arrivés devant le petit arbre creux qui lui servait de douillet et coquet logis.

-Lui-même en personne, répondit Maître Hibou.

-Avez vous vu, Maître Hibou, comme, ce matin, la forêt d'ordinaire si gaie, pimpante et sautillante se trouve toute ravagée. Qu'a-t-il donc bien pu se passer, Maître Hibou???
- C'qu'i s'est passé !! Vous en avez de drôles, mes cons! On s'est fadé un putain d'orage all thru the nigth!! C'est pas possible vous avez dormi avec la tête dans le cul d'un ponney pour ne rien entraver de tout ce barrouf!! Y'a qu'à voir la tronche du vieux chêne pour se rendre compte de la violence du machin!

Les deux gais et pimpants compagnons partirent sautillant jusqu'au vieux chêne pour mieux se rendre compte de la violence du machin... Arrivés sur les lieux, les deux rongeurs n'en crurent pas leurs yeux.

- Ce bon vieux chêne en en piteux état. Mais mis ainsi par la tempête, après un bon coup de ménage, ce vieil arbre ferait un fort douillet logis, pensa Carlos
- Pouh! pouh! pouh! Sa mère, y'a d'la pièce !! Il a mangé velu! Une fois taillé en buchettes, j'aurais de quoi refaire la cuisine de maman, me fignoler un p'tit attelier choucard et j'aurais encore de quoi voir venir, pensait quant à lui le jovial castor (hommage)

Mais chacun voyant la frimousse réjouie de son gai et sautillant compagnon devina qu'il nourrissait quelque plan apte à contrarier le sien...

- Si d'aventure, mon ami, vous envisagiez de débiter cet arbre, je me verrai, à regret, contraint de vous faire la tête aussi plate que la queue, dit alors Carlos menaçant.

A ces mots, Wolfgang sentit monter en lui un courroux qu'il ne su réprimer, et cédant à la barbarie, frappa avec violence et férocité le visage gracile de son sautillant compagnon, pour le coup bien moins pimpant. A ceci l'écureuil, fortement agacé, répondit promptement par un vif mouvement de sa patte postérieure en direction de l'entrejambe de son compagnon, pour le coup très sautillant.

- Hop! Hop! Hop! mes bons cons! Intervint Maitre Hibou. Ici c'est la forêt, mais c'est pas jungle, y'a des règles. Si vous lorgnez tous les deux sur ce vieux chêne, y'a deux solutions :
   soit vous vous défoncer la hure à coup de gourdin à la prochaine pleine lune
   soit ...

- soit ??? interrogèrent de concert les deux sanguinolants compagnons

- soit vous vous affrontez sur


  :dracula: LE PARCOURS DE LA MUERTE  :dracula:

A ces mots, les oreilles des lapins alentours s'aplatirent, les escargots se recroquevillèrent promptement dans leurs coquilles, et un lourd silence envahit la foret magique d'ordinaire si 

- Le parcours de la muerte ??? reprirent interrogateurs les deux compères affolés.

- J'vous explique : départ du grand chêne, tout droit jusqu'à la champignonnière du père Simon, puis vous enquillez la descente des deux boulots, vous longez la rivière, ensuite à droite au carrefour de la taupe qui couine et retour au chêne par l'ancienne carrière et le double droit de la grosse pierre. 4 tours. pas d'abs ni d'antipatinage, pour le reste, c'est open.


...

:tcho001:

Les deux gais et sautillants compagnons se regardèrent un moment. Wolfgang se réjouissait déjà : « à la mailloche, le touffu n'a aucune chance. » :twisted:
- Maître Hibou, comment nous mettre d'accord ? Mon gay et pimpant camarade ayant laissé ses attributs chez sa mère, aura tôt fait de choisir le combat singulier, sûr de pouvoir sans peine me décoller la pulpe à grand coup de massue. Mais pour ma part, j'ai toujours trouvé que les combats de gladiateurs faisaient un peu tantouze. Comment faire Maitre Hibou, comment faire ? Questionna Carlos

- il est vrai gamin que de te voir te faire aplatir le groin en un éclair, n'aurait rien de gai, de pimpant ou de sautillant. Et nous sommes dans la forêt magique... approuva maître hibou avant de tonitruer : Qu'il en soit ainsi : L arsouille aura donc lieu dans 4 jours. D'ici là, fourbissez vos engins.

Le rongeur arboricole, ragaillardi par cette nouvelle, partit tout pimpant et sautillant trouver deux de ses frères (Bankishi et Milazamirohishimaru, Mimil pour les intimes) afin qu'ils lui prêtent main-forte. De son côté Wolfgang, fort mari, se tournait vers les deux vieux sages de la marre : Matthias et Bernhardt.
- eh ! Le Muppets show ! Je vais avoir besoin d'un coup de patte. Je dois affronter Carlos dans quatre jours sur le parcours de la muerte et j'ai pas la queue d'un bouzin...
- Sur ...  LE PARCOURS DE LA MUERTE...
Les deux grabataires se lancèrent un regard à la fois complice, gai, pétillant et rempli d'angoisse.
- va y avoir du sport ! Je sais exactement ce qu'il te faut pour ce circuit... Lança Matthias
-Commence par choper les deux pompes à eau que le gars Antoine a installées de l'autre côté du barrage, poursuivit Bernhardt. On récupère les deux moteurs, des Campeon de 60cc
- les grilles du barbec pour les jantes, une grosse branche en Y...
- on doit pouvoir bidouiller un cadre tubulaire avec la brouette du père Simon...
- Et du tuyau d'arrosage, la porte du four de maman,  et quelques bricoles. Je te note le tout là-dessus, conclut Matthias en tendant au rongeur rebondi une petite feuille de carnet noircie.
Les deux vieux castors d'ordinaire si aigris et grincheux étaient redevenus les gais, pimpants et sautillants complices de leurs vertes années.
Wolfgang se hâta donc promptement pour dérober les pièces indiquées par les deux anciens. Une fois le butin promptement amassé, il étala devant les ancêtres le produit de ses rapines (de cheval).

De leur côté, Carlos et ses frères étaient déconfits. Le vélo moteur de mamie Rachel, seul deux-roues motorisé qu'ils n'aient jamais connu, était en piteux état.
-Comment faire Milazamirohishimaru , la mobylette que nous avions connue si gaie, pimpante et vrombissante est aujourd'hui toute ravagée par la rouille !!
-Je ne sais Carlos, je ne sais...
- Et toi Bankishi, ne connaitrais tu un moyen de rendre à ce vieux vélomoteur son lustre d'antan.
- Il y a bien...
- oui Bankishi !!! quoi donc ...





- PATOU SAN


-PATOU SAN !!! reprirent Carlos et Milazamirohishimaru, interrogatifs.
- On dit que sur une montagne, au sud de la forêt magique, d'ordinaire si gaie, pimpante et sautillante, vit un ermite. Et on dit aussi que cet ermite possède LA CONNAISSANCE MOTOCYCLISTE ULTIME.



-LA CONNAISSANCE MOTOCYCLISTE ULTIME ??? Renchérirent les deux autres.
-Bah oui. Il sait réparer les meules, quoi !. Vous allez répéter mes fins de phrases encore longtemps. Ca saoule à force.
Alors, joignant les mains et s'inclinant vers le soleil couchant Carlos prononça d'une voix solennelle :
- Au secours PATOU SAN l'ermite, vous êtes mon seul espoir. Espérons que le chemin jusqu'à votre retraite soit gai, pimpant et sautillant. En route mes frères...


- Euh ouais... alors... déjà, si tu veux y causer, c'est quart de tour à gauche. Le soleil, il s'est jamais couché au sud, hein ! Pis deuzio, j'suis d'avis qu'on prenne du cochon pour la route, parce que, mes touffus, se farcir l'allé retour en 3 jours, ça laisse pas des masses de place pour la cueillette et la baguenaude ! soumit serein Bankishi.
-Bonne idée, prends du sauc' répondit Milazamirohishimaru. Et nous formerons ainsi





     LA COMMUNAUTE DE LA RONDELLE

Et c'est ainsi que les trois gais et sautillants écureuils se mirent en route, tous pimpants, pour rejoindre la montagne par-delà la frontière méridionale de la forêt magique d'ordinaire si gaie, pimpante et sautillante, mais depuis peu toute ravagée.


- Euh ... les gars ... j'apprécie le coup de main, et tout, mais ... la communauté de la rondelle .... Vous ne créniez pas que ça fasse un petit peu tantouze ???  :chin:

:tcho001:


Fanou

A Franky, en souvenir de cette nuit sous la pluie  :bisou:
Joyeux anniv'  :boire:




Au matin du premier des trois jours précédant la course, car comme l'a annoncé Maître Hibou la course aura lieu quatre jours après hier, donc avant il y en a trois, et que là c'est le premier (dès trois, pas de l'histoire), dans la forêt magique, d'ordinaire si gaie, pimpante et sautillante, mais récemment toute ravagée par un terrible orage dont on peut se faire une idée de la force en allant voir dans quel état se trouve maintenant mis le grand chêne, trois écureuils enjoués, fringants et juvéniles, rassemblés dans LA COMMUNAUTE DE LA RONDELLE, faisaient le point sur la situation :

-   Mes frères, hâtons prestement le pas, dit Carlos. Je crains fort que si nous ne parvenons pas à atteindre la retraite de l'ermite avant la nuit, il ne puisse restaurer à tant le vélo-moteur tout ravagé par la rouille de mamie Rachel.

-   Fort bien, Carlos, fort bien, convint Milazamirohishimaru. Mais me hâter promptement creuse grandement mon appétit, et j'apprécierai de pouvoir me sustenter au moyen de quelque rondelle que Bankishi a eu la grande prévoyance de remiser par-devers lui en prévision de la rudesse de notre voyage.

-   Ouuaiiiis... intervînt Bankishi. Le problème ne vient peut-être pas de la vitesse à laquelle on marche... Si on continue à s'arrêter tous les 40 mètres pour filer sa ration de sifflard à l'autre gros sac, c'est sûr, on n'est pas rendu. Et puis, j'ai pris un sauc', pas le rayon charcutaille de la supérette du coin. Si y'a pas relâche sur les collations, dans trois lieues on pourra se faire appeler : la communauté de peau d'Zob©©©©©©.

-   J'entends bien, Bankishi, j'entends bien, admit Carlos. Peut-être que, pour augmenter notre vitesse et maîtriser l'appétit de Mimil, serait-il judicieux de ne pas le laisser plus avant porter seul le vélo-moteur de Mamie Rachel.

-   Pas con ! admit Bankishi.


Au même moment, plus au nord, dans la forêt magique, d'ordinaire si gaie, pimpante et sautillante, les bondissantes grenouilles assistaient à un curieux manège autour de la mare des castors. Wolfgang, sous la direction de Matthias et Bernhardt, se démenait promptement.

-   Tu prends la grosse branche en Y et tu y perces deux trous pour passer l'axe ordonnait Bernhardt.

-   Maintenant tu soudes  les axes sur les grilles renchérissait Matthias.

-   Et tu plantes le bout de bêche à l'intersection du Y. On y soudera la porte du four au-dessus pour te protéger du vent.

-   Retourne la brouette et dégage la roue avec la meuleuse. Tu retravailles la benne à la massette.

-   Remets la brouette dans le bon sens et tu soudes les deux moteurs cul à cul, perpendiculaire à la route.
Il ne fallut guère plus d'une bouteille de sirop d'orgeat et deux de jaune aux deux castors d'ordinaire si grincheux et acariâtres, mais à la gaieté retrouvée, pour guider Wolfgang au bout de son projet.

-   Et pour la peinture, que fait-on ? j'avais pensé à un noir mat, ça fait solide... proposa Wolfgang

-   C'est vrai que niveau solidité, on n'avait pas trop réfléchi. C'est pas con d'y mettre de la peinture. Intervint Matthias.

-   Pis on mettra du gris aussi, ça fait robuste le gris.

-   Ou du bleu. C'est joli le bleu, tenta Wolfgang.

-   Après un rouge un peu sombre, c'est pas mal non plus, hein Matthias !

-   Nan ! J'aime bien l'idée du noir pis du gris... Ça fait sérieux comme construction.

-   Ou du jaune ??? proposa Wolfgang
-   Du jaune !!! pouffèrent les deux compères à la gaité retrouvée. Pourquoi pas violine pailleté avec des autocollants Hello Kitty ? Il est con, ce jeune, conclu Bernhardt.


Plus au sud, sur la route de la montagne, alors que notre pimpante communauté de gays rongeurs s'apprêtait à se remettre en route, après une frugale collation,

-   pah pAH PAH !

Un petit lapin blanc, sémillant, hardi et pétulant déboula de nulle part et se mit à leur tourner autour dans un ouragan de poussière et de vociférations :

-   pah pah pah ! tsé ! hein ! tsé ! pah Pah ! c'est quoi ta brèle ? hein ? tsé ! hein ? pah pah pah ! J'vous prends tous, tsé ! pah pah !

-   Et bien, mon sémillant ami, tout pétulant et hardi que vous puissiez être, vous me semblez bien agité, répondit Carlos. Ce que vous voyez là est le vélomoteur de Mamie Rachel que nous portons par-delà la lisière méridionale de la forêt magique d'ordinaire si gaie, si pimpante et si sautillante, mais depuis peu toute ravagée par un énorme orage dont la puissance à fortement endommager le grand chêne, sur la montagne ou vit PATOU SAN, l'ermite, qui est mon seul espoir, afin qu'il lui redonne son lustre d'antan, si vous me permettez de vous résumer succinctement la situation ainsi.

-   Hein ?? tsé ? pah pah pah ! Patou j'le fume d'une main, tsé ? pah pah pah !

-   Tu connais donc PATOU SAN ? Interrompit Milazamirohishimaru. Peut-être, accepterais-tu de nous servir de guide ?

-   Ok ok ! pah pah pah ! Prends ma roue si tu peux, tsé, pah pah pah ! hein ? tsé ?


Et la pétulante tornade blanche partit, hardie, en trombe, faisant moult aller-retour pour indiquer à notre gai trio de pimpants et sautillants écureuils la route à suivre. Mais bientôt, lorsque passèrent au loin quatre hérissons joviaux et badins, le hardi lapin ne put résister et abandonna ses nouveaux camarades, pour le coup bien moins gais, pour se lancer à la poursuite du petit train hérissé.

-   Super idée !! Bravo ! Prendre comme guide un lapin sous exta ! On fait quoi maintenant ? questionna, blasé Bankishi.

-   Sans doute, notre hardi et sémillant ami se sera-t-il souvenu d'une course urgente. Il ne tardera pas, certainement, à revenir promptement, dit Carlos


Et effectivement, peu de temps plus tard :

-   Pah pah pah ! Comment j'les ai fumés !!! tsé, hein ? Pah pah pah ! sans les pattes avants, tsé, en m'épluchant un carotte, tsé ! pah pah pah !! Bon je file, tsé ! hein ? J'ai repéré des chenilles qui se la pètent grave, hein, tsé ! pah pah pah ! Pour aller chez Patou, sans plein sud, tsé ! pah pah pah ! A plus ! pah pah pah pah pah pah pah pah pah pah!!!!!!

-   Diantre ! Cette fois il semblerait que notre hardi et pétulant ami nous fasse faux bond pour de bon, ce qui est bien le comble pour un lapin aussi sautillant, regretta Carlos. Par où allons-nous donc bien pouvoir passer pour accéder à la lisière sud de la forêt magique, d'ordinaire si gaie, pimpante et sautillante ?

-   Je ne sais Carlos, je ne sais, gémit Milazamirohishimaru. Peut-être pourrions-nous passer par le sud-ouest. Il paraît que c'est un endroit pimpant où l'on trouve des mets succulents.

-   Négatif, coupa Bankishi ! Trop long. J'vous avais prévenu : trois jours, c'est chaud. Pas le temps de faire du shopping.

-   Le tunnel de la mine ? Essaya Carlos.

-   Pour le coup, c'est direct, mais les escaliers sont moisis, alors avec la charrette de Mamie Rachel, oublie ! De toute façon, il paraît que le pont est pété.

-   Si je connaissais le con qui a fait sauter le pont... soupira Milazamirohishimaru

-   Paraît, que c'est un vieux barbu en robe, en se frittant contre un Balrog, explique Bankishi. Non, y'a pas à tortiller du derche, on va devoir se cogner le pont aux trois énigmes...

-   LE PONT AUX 3 ENIGMES ???

-   Franchement, vous êtes relou avec ça, les mecs! Allez, en route, promptement !



Et c'est ainsi que nos trois valeureux écureuils gais et pimpants, mais moins sautillants puisqu'ils portent sur les frêles épaules la mobylette de Mamie Rachel toute ravagée (la mobylette pas Mamie) par la rouille, s'enfoncèrent plus avant vers le midi à travers la forêt magique d'ordinaire si gai, pimpante et sautillante, mais depuis peu toute ravagée par un gros orage dont l'état du vieux chêne permet de se faire une idée de la violence, en passant par la route qui même au pont des 3 énigmes...


Toute ressemblance ....

:tcho001:                                              
         

Déjà les premiers rayons du rougeoyant soleil se perdait par-delà l'horizon, annonçant l'arrivée prochaine de la nuit sur la forêt magique qui, après le rude assaut de dame nature, par l'entremise d'un colossal orage dont  on peut mesurer la puissance à la façon dont est maintenant mis le grand chêne, n'était plus ni gaie, ni pimpante ni sautillante, mais bel et bien toute ravagée. Chez les castors, repos et détente étaient de mise, fiers qu'ils étaient de leur engin. Mais pour la joyeuse troupe bondissante de gais et pimpants écureuils, les choses se compliquaient, car devant eux se dressait LE PONT AUX TROIS ENIGMES...

-   Nous y voici enfin, soupira Carlos. Mais pourquoi diable appelle-t-on cet endroit le pont aux trois énigmes ? c'est une vulgaire passerelle qui enjambe un court d'eau dont la traversée à la nage ne nous prendrait pas 5 minutes, même avec la mobylette de Tatie Rachel sur le dos...  :chin:

-   Je ne sais, Carlos je ne sais, gémit Milazamirohishimaru. :hein42:

Mais à peine avaient ils prononcé ces mots qu'une voix retentit

-    :arme: QUI OSE DONC TROUBLER LA QUIETUDE DU PONT AUX TROIS ENIGMES ?  :arme:

Après avoir rapidement scruté les alentours, Bankishi répondit :
-   Bah nous. Les écureuils, là, en bas, avec la mob ! Y'a pas un pellot à dix lieues à la ronde... Puis il ajouta, plus bas, pour ses frères. Il est con ou quoi, y'à que nous. :roll:
-   Nous sommes LA COMMUNAUTE DE LA RONDELLE, et nous souhaitons traverser, essaya Carlos

-   Et toi ? C'est : LE PONT AUX TROIS ENIGMES, ou on peut t'appeler juste LE PONT ? demanda Mimil.

-   SILEENCE, tonitrua le ragondin ventripotent qui venait de se hisser à grand peine sur le parapet.

-   Silence ? Voilà un nom bien étrange. Remarquez, j'ai bien une cousine qui s'appelle Marie-Gourgandine, alors... reprit Mimil.

-   SILENCE !!!

-   Oui oui, j'ai compris, je ne suis ni sourd ni stupide.

-   Je crois qu'il veut que tu fermes ta mouille, Mimil, expliqua Bankishi

-   Oh !...

-   AINSI DONC VOUS PRETENDEZ TRAVERSER MON PONT. SACHEZ QUE SI VOUS ECHOUEZ LA FUREUR DU CHEVAL AILE S'ABATTRA SUR VOUS ET VOUS PERIREZ DANS D ATROCES SOUFFRANCES.  :dracula:

-   Non... Tout compte fait, on va traverser à la nage, c'est mieux... Hein les gars, c'est mieux, se ravisa Carlos. Allez, hop, tous à l'eau...
:sifflene:
-   PREMIERE ENIGME : UN FOU ET UN SAGE SONT DANS UNE SALLE DE BAIN. LE SAGE PLACE LE FOU DEVANT LE MIROIR ET SORT DE LA PIECE. QUE REGARDE LE FOU ?

-   Non non ! oh, Y'a erreur. Nous, on ne veut plus passer par le pont, s'affola Carlos. :|

-   Bah ! LUI-MEME ! s'offusqua Bankishi, c'est de la merde cette énigme ! :shock:

-   BONNE REPONSE ! SECONDE ENIGME : DE QUEL MAJESTUEUX DEPARTEMENT MAYENNE EST ELLE UNE SOUS-PREFECTURE ?

-   MAYENNE!!! C'est quoi ces énigmes pourris ? je vous préviens les gars si il continue je me fous à la flotte. :arme:

-   C'est ce que je dis depuis le début, on passe par flotte, renchérit Carlos horrifié. On y va nous, hein ? on est déjà plus là. Au revoir...

-   LA MAYENNE, IMMORTELLE, MAGNIFIQUE ET ENSOLEILLEE. C'EST UNE BONNE REPONSE. TROISIEME ENIGME : QUELLE REACTION EST IL LEGITIME D'AVOIR QUAND UN PETIT PIGNOUF DE PEIGNE ZIZI SE CROIT MALIN EN TE GAULANT TES CLEFS A PLUS DE QUINZE BORNES DU GITE ALORS QUE EN PLUS CA CAILLE, BORDEL ?

-   Putain, cette fois ça y est, s'en est trop, je me casse ! Qu'il aille se faire voir, je retourne chez maman. Il me prend pour un gros naze, en fait ! Tiens, regarde si je déconne, j'appelle un taxi. Rien à foutre moi. Fulmine Bankishi.

-   Meeerrrddeeuuuxx. Ferme ton clapet Bankishi !!!! On va tous mourrirrrr !!! Hurla en se tortillant Carlos au bord de l'hystérie. Aarrggghhh, je sens déjà mes entrailles se liquéfier....  :prout001:

Mais sur le parapet déjà le ragondin bondissait, et se tournant vers un bosquet voisin, il hurla
-   C'EST UNE BONNE REPONSE.  :bravox01: Mais bien sûr que c'est la seule réaction à avoir, se barrer. VOUS ENTENDEZ, C'EST NORMAL DE SE BARRER, JE NE SUIS PAS UN PSYCHOPATHE CARACTERIEL  :chutaa1:. TU ME PIQUES MES CLEFS, JE ME CASSE, C'EST NOOORRRMMAAAALLLEEEEEEEEE ET JE VOUS EMMERDE TOUS !!!   Puis, se retournant vers nos gais et pimpants amis joufflus et touffus, il ajouta :
-   Allez en paix,  mes amis, par-delà le pont aux trois énigmes, et recevez la bénédiction de Rey, ainsi que ces trois entrées gratuites sur l'hippodrome de  Meslay-du-Maine.

-       Tu as réussi, on est vivant, mais comment as-tu fais pour déjouer les terribles énigmes du ragondin ? Interrogea, surpris et ravi  :fete:, Carlos.

-       Je crois bien que Lui-Même ne sait Carlos... :chin: répondit Mimil.



Toute ressemblance avec des personnages ou des évennements ayant reellement existés est fortuite  :sifflene:

Bien sûr  :lol:


Bonne nuit  :tcho001:

Fanou

Une fois le pont franchi par notre pimpant groupe à la bannière charcutière, nos sympathiques et sautillants petits gaillards joufflus et touffus aperçurent la colline que surplombait l'humble demeure de Patou-San, le faucon unijambiste à la connaissance motocycliste universelle.
Il ne leur fallut que quelques minutes pour gravir le mont, tout enjoués et sautillants qu'ils étaient, oubliant même l'harassant poids de leur fardeau familial tout ravagé par la rouille.
A l'entrée du logis de l'auguste volatile, un gong faisait office de carillon. Bien que tout ému et moins pimpant, Carlos se saisit hardiment du maillet et en mis un bon coup. :hop:

-   Entrez mes amis. Que la plénitude et la quiétude vos cœurs réchauffent. Sur la terrasse, je suis. :vacances:

Suivant les chaleureuses vibrations de la voix du grand sage, nos trois fiers bouffeurs de noix rejoignirent promptement leur hôte, qui profitait, en contemplant le paysage à l'ombre d'un olivier, d'un petit verre de rosé, bien frais, mais pas trop. :hips04:

-   Excusez-nous Patou-San de troubler ainsi votre retraite, mais j'ai grandement besoin de votre aide pour retaper au plus vite la mobylette de Tatie Rachel, dont vous pouvez jugez par vous-même du piteux état dans lequel elle gît, suite aux ravages de la rouille, dit Carlos avec mesure et respect. :inclin01:
-   Apprends jeune rongeur empanaché qu'administrative uniquement est ma retraite. Vert et vigoureux est mon sang. Bien mal en point est ton engin. Dans l'atelier le descendre en me suivant vous devez.

L'humble et claudiquant volatile entraina ainsi notre gaie communauté de bondissants frangins au cœur de son logis.

-   tu as vu, chuchota Milazamirohishimaru, il n'a qu'une patte !!  :vautr
-   tu ne connais pas l'histoire, répondit surpris Bankishi ?
-   Point du tout, Bankishi, point du tout.  :chin:
-   C'était il y a bien des années, Patou-San et son unité patrouillait près de Biên Hoa , quand ils ont reçu l'ordre de rentrer fissa fissa à la caserne. A un carrefour, une bleusaille s'est emmêlé les plumes et lui à défoncer l'arrière train. Ils ont tenté une greffe avec une des pattes du paltoquet, mais Patou-San ne supporta pas cette patte « adaptable » et préféra l'amputation. Le gamin lui ne survécu pas à l'ablation. On raconte que depuis les ailes du maladroit orne les flancs du brélon du sage...
-   Dans mon antre les bienvenus vous êtes. Que Facom et Makita, cléments, vous soient !  Sur le pont que la relique soit déposée, il faut.
-   Tu as vu Carlos, c'est tout carrelé. On dirait la cuisine de Mamie Madeleine, mais en plus propre, et pourtant elle astique...
-   J'ai vu Mimil, j'ai vu.

Et toute la nuit, Patou-San s'activa sur ce qui restait de Tatie Rachel  :hop2:, ou du moins de sa  mobylette, dans un silence religieux, sous les yeux pétillants et émerveillés de nos primesautiers compères, joufflus et pimpants. Seuls de rares « A ça, tu ne dois toucher, petit con !! »  :rulez: se firent entendre cette nuit-là.

A leur réveil, sur le carrelage étincelant, mais néanmoins glacé, de l'atelier du vénérable Faucon, qui ressemble à la cuisine de Mamie Madeleine, mais en plus propre, et pourtant elle astique (l'atelier pas le Faucon), Carlos, Bankishi et Mimil découvrirent, sur le pont rutilant et hydraulique, le fruit du dur labeur nocturne de Patou-San. Le brélon familial, naguère tout ravagé par la rouille arborait maintenant une livrée noir et anthracite du plus magnifique des effets.  8)  :sifflene:
Tout pétillants d'enthousiasme, les petits velus bondissants, gais et pimpants, sautillèrent promptement jusqu'à la terrasse, pour remercier chaudement la maître qui, à coup sûr, devait  humblement y boire un petit verre de rosé sous les premiers rayons du soleil.  :alc12:

-   Patou-San, Patou-San, c'est merveilleux. Le cyclomoteur de  Tatie Rachel, si ravagé hier encore par la rouille, est miraculeusement méconnaissable. C'est formidable, Patou-San, c'est formidable !!  :fete:
-   Le calme et la plénitude retrouver tu dois. De la mobylette de Tatie Rachel, rien il ne reste. A la sableuse survécu elle n'a pas. Un engin de ma conception par vous inspirés je vous offre.
-   Un brélon entièrement conçu par le maître. Comment tu trop vas le défoncer le plat de la queue, s'enthousiasma Bankishi.  :arme:
-   Merci beaucoup, merveilleux Patou-San. Comment s'appelle donc cet engin ?
-   De nom, il n'a point. Les vôtres lui donner il faut.
-   Carlos, Bankishi, Milazamirohishimaru, c'est peut-être un chouia long, non ?
-   Et puis c'est un Patou-San, la moindre des choses c'est que ce soit écrit dessus !!
-   Mon nom de figurer l'humilité interdit, refusa le Faucon
-   Alors ne mettons que nos initiales ; baptisons le « inspired by MCB », proposa Carlos
-   C'est de la merde ce blaze, intervint Bankishi
-   Et pourquoi pas « ode à C B Mimil »,  susurra Milazamirohishimaru
-   Ouais ! ca déchire, valida Bankishi
-   Qu'il en soit ainsi, reprit Carlos, L'ode à C B Mimil, monture officielle de la communauté de la rondelle !

Et c'est ainsi que sur la colline qui surplombe la verte vallée, à la lisière méridionale de la forêt magique tantôt si gaie, pimpante et sautillante, mais depuis peu toute ravagée à la suite d'un orage dont l'état du vieux chène permet de se faire une idée de la puissance, nos trois compères ébouriffés de la queue prirent congés du vénérable faucon unijambiste à la connaissance motocycliste universelle.



bonne nuit les petits amis
:tcho001:

Ainsi donc, au matin du second des trois jours précédents la course, alors que la pimpante troupe de virevoltants et gais compagnons réunis sous la bannière de LA COMMUNAUTÉ DE LA RONDELLE regagnait le cœur de la forêt magique, qui sans le passage d'un virulent orage serait demeurée gaie pimpante et sautillante, à cheval sur le vrombissant engin préparé par le grand Patou-San, que ne découvrit-elle pas au sortir d'un virage un petit couple de jeunes, beaux et coquets cervidés assis sous un arbre. Un peu plus loin, un étrange bicycle orangé. :chin:

-   Halte là, Carlos ! Notre honneur de motocyclistes serait à jamais terni si nous ne prêtons pas mains forte à ce charmant couple.
-   Bien dit, Mimil ! Je m'occupe de garer la moto. Allez voir ce qui est arrivé à ces malheureux.
En quelques prompts bons les pimpants frères du gai Carlos, vinrent au secours des deux cerfs alanguis

-   Salut, besoin d'aide ? Votre bouzin autrichien est en carafe, j'imagine.  :pasdebol:
-   Que nenni, serviable et bondissant rongeur arboricole. Ma monture tourne comme une horloge, répondit le jeune mâle.  8)
-   Alors c'est madame ? Mal au dos sans doute. C'est raide comme Bongo ce type de brèle reprit Bankishi. :ymca:
-   Point du tout ! Elle va parfaitement. Et apprenez que si elle devait avoir mal quelque part, ce ne sera en cas à cause de la moto  :sex31:. J'ai dû m'arrêter pour soulager un besoin des plus naturels, et nous attendons une de nos connaissance : un indécrottable poney obèse, alcoolique et taciturne qui se prend pour un indien et que nous avons pris en pitié. Nous nous évertuons à lui inculquer les bases d'une cavalcade digne et fier, mais rien y fait... il se traine  :tortue:. Tiens ! justement, le voici, de l'autre côté de la clairière. C'est fascinant ! En courbe, il est droit comme un i, pas une once de gite, et en ligne droite on dirait qu'il tombe... c'est positivement fascinant...  :chin:
-   Ah ouais  :shock: ! Quand même   :boulet1:! bah... vous avez pas le cul sorti des ronces, convint Bankishi. C'est pas le tout, mais on va y aller, parce que là, vu comme il se traine, pas dit qu'il soit radiné avant la nuit, et on a de la route.
-   Est-il indiscret de vous demander où vous vous rendez si promptement, intervint la jeune et fraiche biche. :smile1:
-   Notre frère Carlos doit participer à une course sur LE PARCOUR DE LA MUERTE  :dracula: répondit Milazamirohishimaru.
-   Voilà qui a l'air prometteur reprit le fier mâle au scalp boisé. Où donc se trouve ce circuit ? Nous pourrions vous accompagner ! Peut être l'édifiant spectacle d'une joute motocycliste pourra-t-il faire jaillir l'étincelle en cette carne adipeuse ... ? :hein62:
Un épais silence

-   J'ai dit peut-être...
-   Ah ! ok ! non, j'avais cru que... enfin je voyais pas comment... Perso, j'ai rien contre l'idée, mais c'est au cœur de la forêt magique, et c'est après demain. Ça va être un poil tendu pour votre ami.
-   Le cœur de la forêt magique !!! Mais c'est au nord du pont aux trois énigmes ! :peur: :oopss;
-   Tout à fait, répondit Mimil, tout à fait.
-   Alors cela ne va guère être possible. Le climat y est bien trop rude. Nous pourrions prendre froid et pourquoi pas même subir une ondée et être mouillés. Et puis c'est un coup à ce que la route soit fermée à cause de la neige au retour :neige:.  Non définitivement, c'est impossible ! De toute façon, ma vessie n'y résisterait pas. :oops:
-   Ou alors on monte en charrette, propose la biche. Et puis au moins en charrette, en général, on se perd moins que ... enfin je me comprends. :sifflene:
-   Euh... excusez-moi, mais,  c'est pas non plus Stockholm ! C'est à une demi-journée de marche, et encore en trainant une mobylette et en faisant des pauses tous les 800 mètres pour que le sac à graisse qui me sert de frangin se remplisse la panse. Le changement climatique est assez modeste, intervint Bankishi surpris. C'est pas la peine de monter une expédition façon croisière jaune. :hein42:
-   C'est que... mon époux est très courageux... pour tout ce qui se passe au sud du pont des trois énigmes, chuchote la biche. En fait, je pense qu'il a peur de Rey, le gardien du pont, mais... il ne l'avouera jamais... :mpff: :secret:
-   Ok, je comprends ! bon bah nous, on filoche. Bonne journée. Allez Mimil, en selle ! :moto:
-   Bonne route. Et bonne chance à votre frère intervint la biche.


-   Au nord du pont... tu te rends compte... j'en ai des frissons... Et pourquoi pas en Bretagne aussi...
Au loin, une voix
-   Valéry ! Caro ! Regardez ! ca y est ! je penche, je penche ! aaaaaaahhhhhhhh..... :raf: :boulet1:
-   C'est fascinant... et il a l'air content de lui en plus...  :heinaa2:








Il ne fallut guère plus de quelques heures à la fratrie vrombissante et bondissante  :tortue: pour atteindre, à travers les sous bois touffus et pimpants de la foret magique, dont l'emblème centenaire a été mis à mal par un terrible orage à la violence empreinte de sauvagerie, qui privait depuis quelques jours cette même forêt magique de son caractère gai et sautillant, pour atteindre donc, les abords verdoyants de leurs doux et chéri logis. :love21:

        Intriguée par la pétarade du quatre pattes des joufflus :prout001:, la triplette de plat de la queue, vint à la rencontre de nos gais et bondissants frangins poilus.

        - Alors les bouffeurs de noisettes, on caque des miches! On essaie de mettre les voiles en louzdé pour éviter la déculottée? Lance Bernhardt, à la gaité retrouvée.

       - Tu sais où je m'en vais les mettre, les voiles, riposta Bankishi?  :hop: Retournez donc vous grignoter le gourdin! D'ailleurs, j'vois pas trop de bouzin de votre coté, vous avez compris et vous avez renoncé?

       - T'inquiète, ma couille! Répondit Wolfgang. On vous a bricolé une bonne grosse surprise!

       - Du genre? Vous vous êtes bidouillé des couilles avec des pommes de pin? Pas sûr que ça suffise pour vous évitez de garnir vos bénards mes chéris, ricana Bankishi

        - Je n'ai pas l'habitude de garnir mon bénard  :wiggle:, comme tu dis, s'indigna Mathias. Si tu fais allusion à l'histoire du chien du père Mathieu, je te répète que j'étais malade. C'était un accident!!!!  :mpff:

       Et les six rongeurs, tout à la joie de se retrouver, continuèrent à s'encourager  :boxe3: en vue de la difficile épreuve qui les attendait, bien après que les gais gazouillis des virevoltants oisillons aient cédé la place aux hululements printaniers des chouettes et de Maitre Hiou :

   - Vous avez pas bientôt fini de vous balancer des fions ???? S vous vouliez vous foutre sur la gueule par équipe de trois, fallait le dire d'emblée parce que, et d'une, il me semble que c'était une des possibilités de départ, et de deux, ça m'aurait éviter de me coltiner le resurfaçage du carrefour de la taupe qui couine. :chef:

  - c'est eux Maitre Hibou, répondit Bankishi. Moi je me contente de prodiguer quelques fins et judicieux conseils à cette petite bande d'énormes tafioles afin de les préserver de la bonne grosse humiliation qui leur est promis si ils ont l'inconscience de se pointer sur la ligne de départ!

   - AH AH AH AH se gaussa Bernhardt . C'est sûr, on aurait choisi "concours de boulard", on aurait du soucis à se faire, mais là, je peux roupiller tranquille. Le gamin va vous coller une danse aussi surement que promptement.

   - TU SAIS CE QUE JE VAIS TE COLLER PROMPTEMENT ?????? :hop:

   - FERMEZ VOS MOUILLES, BORDEL !!!!! :arme: Vous feriez mieux d'aller au pageot; demain au premier chant du coq, on ouvre la piste pour la première séance d'essai. Et soyez à l'heure! Va falloir fermer la piste à 11:00. Demain, c'est samedi ,et le père Simon va au balto faire son quinté. Pas question qu'il en chope un sur une brèle. :wiggle:


Bien sûr, nos amis ébouriffés ne manquèrent pas de suivre les précieux conseils du sage et vénérable hibou. Mais tout à la joie de se revoir, Bankishi insista pour raccompagner Wolfgang et l'encourager encore:

   - Mais y'a pas plus de meule ici que de poil dans la culotte de ta sœur!!!! :bravox01: :chin: Tu t'es vraiment fait dessus, ou tu compte faire la course en tricycle pouffa Bankishi.  :lol:

  - Elle est à l'abri... Ne te fais pas trop de soucis pour moi. Mon bicylindre va faire bouffer la poussière à la tantouze empanaché qui  te sert de frangin.

   - Un bicylindre... Un bicylindre.... Ecoutez moi ce branque! On dirait un vendeur de jouet intime : trois vitesse, silencieux, gnagnagni, gnagnagna, ... et il se lave en machine... T'entendre parler mécanique me fait le même effet que d'imager Mimil se lancer dans le gansta rap : JE NE SAIS, BANKISHI, JE NE SAIS... POUM POUM TCHA. :jc:

    - Si la confiance que tu as dans ton pilote est aussi grande que la boite à caca qui te sert de gueule, tu vas au devant d'une grave désillusion mon canard!  A demain Bankishi, je vais m'allonger les pattes.... C'est que je vais donner son premier cours à ton favori, moi au chant du coq, faudrait pas que je défaille. 8)

     Et Wolfgang entra promptement dans sa hutte pimpante et rutilante, et tira la porte derrière lui.

     - Mais pourquoi tant de grossièreté et de violence, Bankishi, interrogèrent en chœur Mimil et Carlos. Wolfgang et les ancêtres ne sot pas bien méchants.  :hein42:

     - La Sychologie, mes agneaux, la sychologie....  :bad2: Je vais tellement te le chauffer le bouffeur de rondin, qu'au premier virage , il se mettra au tas! :philgood:

   - Tu es bien machiavélique, Bankishi, bien machiavélique... soupira Mimil. :roll:

   - Sans compter que je n'ai nulle besoin de tes manigances pour l'emporter, reprit Carlos, un peu vexé. :?

  - Ecoute mon joli! Ta seule expérience du deux roues se limite à notre retour de chez Patou-San. Alors si l'autre singe est aussi doué que toi, y'a fort à parier que le gagnant sera celui qui franchira la ligne, voir même le dernier à se bourrer. Et surtout, malheureux, te mets pas en tête de rouler vite, vas pas te monter le bourrichon. Pas de conneries, hein! Parce que si tu t'y mets avant lui, avec le cinoche que je vais leur jouer, je vais passer pour un gros con. Et je peux pas me permettre... Rapport à mon standinge... Pas de blague, frangin. Tout en première, deux doigts sur l'embrayage, deux doigts sur les freins et 2500 tours maxi. Et quand sa tourne, tu sors une patte. :rulez: Allez, le vieux hibou a raison, tout le monde au pieu, demain, on a une grosse journée.



Fanou

- Keuh heuheuheu heuheu ... Attaché à son pommier, le jeune coq déplumé et aphone de la forêt magique, hier si gaie et pimpante mais aujourd'hui toute ravagée, tente à grand peine de réveiller nos amis ébouriffés.

  - Coco teuf! teuh! teuh!

  - Et bien Norman, à qui donc es tu encore allé râper les rouleaux pour te retrouver une nouvelle fois ficelé comme une caille sur un tournebroche?  :pasdebol: Va donc me cherche Carlos et Wolfgang, et qu'ils m'attendent au pied du grand chène. Profites en pour secouer le comptable.

  Encore bleu de froid, le volatile violacé galopa donc réveiller nos deux compères joviaux et poilus, tandis que, Climax sur le bec et plumes au vent, Maître Hibou s'élançait sur un brélon sans âge  :moto: pour une ultime reconnaissance sur ...

            :dracula: LE PARCOUR DE LA MUERTE :dracula:

  A son retour au pied du grand chène, celui-là même qui fût naguère si fier et si fort mais qui aujourd'hui se trouvait tout ravagé, à l'image de la forêt magique dont il est l'emblème centenaire, nos deux gais et pimpants amis, accompagnés de leurs bondissantes équipes et de leurs vrombissantes montures, l'attendaient déjà, dans la joie et l'allégresse  :fuck2: :na: de leurs fraîches retrouvailles:

  - Visez moi la touche du bolide! Il fait pyrolyse ton bouzin? Une veille brouette et une porte de four, et il imagine nous mettre une valse!!!  :mdrn01: Hors de ma vue, vite, avant que je pisse dessus  :rpt: ! Ouhouhou, putain! J'avais pas ri comme ça depuis ...

   VOS GUEULES, BORDEL !!  :arme:

De sa voix de stentor, Maître Hibou coupa la chique de Bankishi.

  - Bon! je vous rappelle brièvement les règles pour la matinée : Un premièr tour derrière moi, pour repérer le tracer, ensuite la piste est à vous jusqu'à 11:00. J'ai fait une reco: jusqu'à la champignonnière du père Simon, c'est tout bon; par contre, dans la descente des deux boulots, gaffe à bien rester sur la droite, y'a visiblement un ours qui a forcé sur la mirabelle, c'est pas joli joli:  Toute la partie gauche du pif-paf est impraticable. Le long de la rivière, c'est encore un poil humide sous les arbres. Le carrefour de la taupe qui couine est nickel, because bibi s'est fadé une réfection totale du lieu, tout au pavé de tuffeau de trois livres, sur un lit de sable de rivière, un billard!!  8) Ensuite, rien de spécial, si ce n'est un gros tas de fumier à l'intérieur du double droit de la grosse pierre. Et une dernière chose : on a déjà pas mal de public, aussi, il faudrait le nom de vos brèle pour l'affichage des temps au tour, histoire de...

  - Je serai sur une Honda C B Mimil tonna fièrement Carlos!

   - Et moi, appelons cela la grosse surprise de 120 cm3 de Bernhardt Mathias et Wolfgang, proposa ce dernier.

   - Tu veux pas non plus qu'on ajoute la taille de vos zgueg et vos températures anales? Ricana Bankishi  :lol: C'est plus un blaze, c'est carrément une liste d'excuses  :rirelarme:

   - Bankishi? intervint Maitre Hibou

   - Oui, Maitre Hibou?

   - Ta gueule! Maintenant, l'écureuil n'a pas tord. On se contentera des initiales comme pour la meule de Carlos. Disons chameau@ 120.0 BMW  :sifflene: :sifflene: :sifflene: trancha Maitre Hibou

   - Et qui va tenir les comptes, S'inquiéta Mathias à la gaieté retrouvée ? C'est pas que j'ai pas confiance, mais si c'est un empanaché du derche, ça risque de ne pas être très objectif!

    - J'ai fait spécialement venir  :etoiles: le comptable :etoiles:, Stéfanino Valentini, coupa Maître Hibou


    Comme sorti de nulle part, apparu un étrange poney blanc et roux, dont les flancs arboraient deux 46 tatoués sur la peau rasée de l'animal.

   - Vise les grolles de la danseuse, pouffa Bernhardt en pousculant Mathias.  :shock:

    - Ma qué des glolles? Yé polte des mocassins. Della pure peau di buffalo retournée. dé mocassins à dix milles, il appelle ça des glolles !!! suffoqua l'équidé

   - C'est que... on a beau être dans la foret magique ... un poney en Weston, c'est pas courant, faut admettre! intervint Mathias.

   - Ké Weston! Yé lé fé faire soul mézoul à Milano. Cé dé la chaussure italiano; Yé né mé déplace plou qu'en Italienne, Expliqua le poney.

   - C'est bon les filles? gronda Maitre Hibou. On continue à parler chiffon, godasses et serviettes périodiques, ou on se bouge le gras. Allez, en selle!

En ce début de matinée, à l'heure où d'ordinaire la forêt magique aujourd'hui toute ravagée suite au passage d'un orage à la violence dévastatrice – il n'y a qu'à voir l'état du vieux chêne – est habituellement encore endormie  :hips3:, une foule bigarrée et bondissante s'amassait aux abords du parcours de la muerte afin d'assister aux premiers tours de roues de nos deux gais et pimpants amis, d'ordinaire si bondissants :up:.

Légèrement crispé sur les commandes de son engin, Carlos repassait promptement en revu les préconisations de son frère  :oopss; : deux doigts sur les freins, deux doigts sur l'embrayage, tout en première à 2500 tours. Devant lui, et de toute évidence plus à l'aise :caramba:, le jovial castor décrivait avec son engin de large courbe, alors même qu'ils n'étaient encore que dans la ligne droite.

- Regardez moi ce locdu ! T'ES SUR DE LA TERRE DU J'NOU, C'EST PAS LA PEINE DE CHAUFFER LA GOMME. Honnêtement, il a l'air con ou il a l'air con ? :cachauffe:
- Je ne sais, Bankishi, je ne sais  :hein42: soupira Mimil

Ouvrant la route, Maître Hibou fut le premier à plonger promptement à droite, au niveau de la champignonnière du Père Simon, entre les deux boulots, dans la descente qui en porte le nom – des deux boulots, pas de maître Hibou :wiggle:. Dans sa roue, le bondissant Wolfgang semblait presser de voir de quoi était capable sa monture.  :sex35: Carlos, quant à lui, bridé par les conseils de son aîné avait du mal à suivre. :tortue: Sous son casque, la température montait promptement :
- Il me semble bien impossible de tenir la dragée haute à mon rival et néanmoins camarade en traînant la partie la plus touffue de mon anatomie à ce rythme. Mais si je hausse la cadence, Bankishi risque d'être furieux et de me rosser une fois encore avec toute la sauvagerie dont il sait fort bien faire preuve... Oh là là, que faire... :chin:

Trop occupé à tenter d'impressionner Maitre Hibou par la pureté de son pilotage, Wolfgang ne remarqua pas que le gai écureuil, d'ordinaire si pimpant, était aujourd'hui bel et bien à la traîne. :peur:
Le vieux volatile, lui, me manquait rien du spectacle que lui offrait les deux rongeurs dans ses rétros : «  Et bien ! C'est certainement pas ces deux gugus qui marqueront l'histoire de la course motocycliste dans la foret magique. J'me demande même si faudrait pas faire venir des girls de chez Monster Energy :blop: pour que le public est quelque chose à regarder. L'écureuil est tétanisé sur son brèlon  :shifty: ; il est tellement lent que je ne suis pas certain qu'il ait bouclé le tour avant qu'on ferme la piste. Et l'autre est tellement chaud  :hotbod1: qu'il est capable d'oublier de tourner au carrefour. Non mais regardez moi cette tanche, je leur ai dit que la partie droite du pif-paf était dégueu... et voilà, les deux roues dedans. » :sifflene:

En bas de la descente, dans la grande courbe à gauche qui menait à la rivière, l'ancètre emplumé  :vieuxbodeur: prit grand soin de ne pas accélérer trop fort afin maîtriser les ardeurs d'un castor de plus en plus confiant. :rastabod:

« Mais pourquoi il se traine comme ça le vieux ? J'veux bien qu'il nous fasse découvrir le tracer, mais on est pas à toiry, on est pas la pour mâter les environs !!! Allez bouge!!! Faut qu'il fasse quelque chose... PASSE LA SECONDE ! PEDALE ! LACHE LES FREINS !  Si il ne fait pas un effort, je me le fais dans le grand gauche de la vieille carrière. » :arme:

Alors que Carlos découvrait la rivière sur sa gauche, Maître Hibou et Wolfang pourtant fort prompts à ne point rouler trop vite  :chin: prenaient déjà à gauche au carrefour de la taupe qui couine. :smile1:

Afin de ne rien rater du spectacle, le bondissant Bankishi escaladait le vieux chêne alors que LE COMPTABLE aidé des castors tentait lui aussi de se hisser : « Ma ! Poussez plous fol et faites attenzioné aux dentifrices dé mé mocassin ! Plous fol, plous fol, yé glisse ! »

De plus en plus pressé par le pimpant Wolfgang Maître Hibou n'eut d'autre choix que de hausser le ton  :bikeB:; franches accélérations et trajectoires tendues furent au programme de cette fin de tour pour les deux premiers.
Bien plus loin, Carlos se morfondait : « soit je me fais désosser comme un gigot dominical par mon frère, soit je passe pour un rongeur à la sexualité alternative  :ymca: auprès de tous, et qui plus est, je perds le grand chène, qui ferait un fort coquet logis. Que faire, que faire ??? Sans compter qu'à rouler à cette vitesse, même si je peux à mon aise profiter du paysage, je ne peux cacher que je m'ennuie un peu !!!  :chin: »

:tcho001:

Alors que déjà, Maitre Hibou s'apprêtait à s'écarter pour laisser parler les chronos, Bankishi, déconfit par la tournure des événements interpella Mimil  :chef:
   - hé ! Gros ! fonce au début de la ligne droite et quand Carlos se radine, fais lui signe de tirer droit dans le paddock ! Faut qu'on cause stratégie, sinon JE vais être ridicule  :peur:...      

Ainsi donc, au sortir du dernier virage, inquiété par la chorégrapie décousue et bondissante de son pimpant petit frère :bondbicolor:, Carlos se dirigea vers le petit carré de pelouse ou Bankishi et Mimil avait étalé le peu de matériel à leur disposition : une massette, un pot de TCHIOCOLLE©©©  et un beau morceau de Rosette.

       - Bon changement de plan ! Hurla Bankishi. Visiblement l'aplati du bout est plus dégourdi que je ne le présentais. Alors, tu ouvres en grand et tu te démerdes pour tomber le plus tard possible. D'ici ta gamelle, j'appelle Bébert, un ours de mes amis qui à monté le Club des Messieurs Ours en Trapanel Obsolète, (le fameux M .o.t.o Club) :sifflene: ; rien avoir avec la bécane, c'est une façade ! En fait il organise dans son garage des spectacles érotico-burlesques de mouflons naturistes transgenres.  :lol: Vu les trésors d'ingéniosité qu'il déploie pour empêcher maman de descendre à la cave, il doit pouvoir nous ficeler une bonne grosse excuse pour ME dédouaner de toute responsabilité dans ce fiasco :drapblanc:. Allez Carlos, envoie la purée.

       - Soit Bankishi, mais ne crains tu pas que de m'exploser les incisives contre la barrière de la champignonnière du père Simon dès les qualifs n'affecte quelque peu mes chances de battre Wolfgang lors de la course ?  :chin:

       - Roule roule roule, on aura tout le temps d'en débattre à l'infirmerie... :philgood:
       
Le cœur réchauffé par les encouragements enthousiastes de son frère, Carlos ressortit ventre à terre de la courte zone des stands  :park:. Loin devant, Wolfgang, plus sûr que jamais de sa supériorité enroulait avec adresse son engin à l'ESTHETIQUE NEO CONTEMPORAINE    :chutaa1: dans les courbes du parcourt de la muerte. Le sourire aux lèvres et la queue au vent, il ne se doutait pas de ce qui venait de se jouer dans l'écurie de son pimpant et espiègle rival. En effet, et contre toute attente, le guilleret et touffu rongeur venait de passer avec habileté, et une large dose de bonne fortune, le premier virage  à une vitesse qui fit se rabattre à son passage, les oreilles peroxydées du lapin blanc hyperactif.  :vv:

        -  pah pah pah, comment il envoie ! Sûr que je peux me le faire, sans les pattes arrières, tsé ! Pah pah pah !  :girl:

Engagé à grande vitesse dans la descente des deux boulots, Carlos ouvrait avec timidité les paupières :

         - il a dit à fond, c'est que ca passe à fond, sinon, il aurait pas dit à fond ! Ça passe, ça passe, mais oui çaaaaa paasssseeeeee.... Jeeee vaiiiiis mourrriiiiirrrrr !!!!!  :oopss; :cry2:

Appuyés contre la barrière en planche un cerf et un poney devisait :

         - Tu vois Hervé, c'est pas compliqué ! Même un petit écureuil peut le faire ! Alors un grand poney comme toi... :brave:

         - Je conçois assez bien ce qu'il me faudrait faire
   pour comme lui atteindre ces vitesses insensées.
   Mais je vois un obstacle, devant moi se dresser :
   Maîtriser à la fois trajectoire et sphincter.  :prout001:

        - c'est vrai que, vu comme ca, c'est pas gagné...  :boulet1:

En moins de temps qu'il ne le fallait pour le dire, le bondissant empanaché avait avalé la ligne droite de la rivière, et s'engageait dans le carrefour de la taupe qui couine avant même que la poussière soulevée par le pimpant Wolfgang et sa bondissante monture n'ait eu le temps de retomber. Ce dernier devinant l'improbable retour de son gai et pimpant adversaire sacrifiait sur l'autel de la performance style et élégance

        - Fichtre ! Le touffu me surprend ! Mais si il croit que je vais me laisser enfumer comme un hareng, il se met la patte dans la truffe, le bouffi ! Moi aussi je peux envoyer comme un goret ; Tiens, regarde et apprends !  :facile: :moto:

Mettant les actes en adéquation avec sa pensée, le guilleret bièvre tourna vigoureusement la poignée droite de son bicycle et se propulsa promptement dans le double droite de la grosse pierre.

Sur son arbre perché, le comptable transalpin aux aguets assurait, en plus du chronométrage, le commentaire :

                 - c'est folmidable, lé castor il est touyoul dévan, mais lé pétit poilou y révient tré fol. Ils sont poul ainsi dil loue dans loue... Ké sainte Doucati mé tripote, c'est oune pestacle incroyable !!  :nib002: :nib002:





:tcho001:








Fanou


Cow-cheez

#5
Dans une malle oubliée au fond d'une cave humide, lors d'un déménagement qui n'a jamais vraiment eu lieu, gît un carnet sur lequel on peut lire : La Petite Fable de Tonton Cowcheez
Sur les premières pages, en haut, dans le coin extérieur, est écrit « mis en ligne ».
Mais pour bien d'autres pages, la virginité des angles laisse à penser qu'elles n'ont guère fréquentées les écoles catholiques... :ymca:

Et c'est le contenu de ces pages, jaunies par 5 ans d'humidité, que je m'en vais vous livrer.


Or donc nous avions laissé nos pimpants et bondissants amis dans leurs premiers tours sur le parcours de la muerte au cœur de la forêt magique d'ordinaire si pimpante mais, depuis peu, cruellement ravagée par un terrible orage dont la puissance peut-être aisément mesurer à l'aune de l'état du vieux chêne, pour peu qu'on l'ai connu avant. (je remercie l'honorable Fanou pour avoir déterré et remanié la première partie; à l'image du pilotage et de la mécanique, mes talents informatiques sont ... limités)  :bisou:

- c'est folmidable, lé castor il est touyoul dévan, mais lé pétit poilou y révient tré fol. Ils sont poul ainsi dil loue dans loue... Ké sainte Doucati mé tripote, c'est oune pestacle incroyable !! :arf:

Alors que le comptable communiquait sa joie et son enthousiasme aux spectateurs aussi guillerets qu'attentifs, du côté des grignoteurs bûches, le doute grandissait.
-   On est mal Bernardht, on est mal. Il est rapide le touffu. Il est plus vite que wolfgang sur les deux premiers partiels... :?
-   J'vais dire un truc mon Matthias. Des mariols qui font de l'esbrouffe entre le café de la gare et la balto, j'en ai vu trois – quatre, mais des solides qui sont capables d'enquiller sur ce rythme les quatre tours de la course, j'en connais qu'un, et il a plus qu'une guibole. :arme: Alors t'inquiète, ma couille... le joufflu, il finira au tapis ! avant ou pendant la course... mais il ira au tas. Et si ce bouffeur de dentifrice a besoin d'aide pour grignoter la pelouse, il peut compter sur bibi... :mpff:

Alors que du côté de B, M et W la jovialité cédait du terrain au machiavélisme, sur l'ode à C B Mimil, Carlos commençait à gagner en confiance.  :facile: Le bondissant bouzin de Patou-San faisait des merveilles sur le pimpant tracé du parcours de la Muerte. Et, à l'approche du troisième tour, nos deux gais et sautillants compères se disputaient le leadership. :moto:

Du côté des touffus, le renfort espéré arrivait enfin. Torse hirsute sous un fin gilet de cuir, fine moustache en fer à cheval, Bébert était un ours certes primesautier, mais que la prudence vous encourageait à fréquenter plutôt de face... :hop: :ymca:
-   Ecartez le bas peuple, LE PRESIDENT est dans la place... :arme:
-   Bébert, vieux tordu. Je suis content de te revoir. Mais j'ai bien peur de t'avoir fait déranger pour que de chi. Le frangin à l'air d'assurer et je devrais pouvoir me passer d'alibi... on peut sans doute éviter le carnage  :prayn: , assura Bankishi
-   T'inquiète ma couille ! J'avais un rencard avec une petite belette des environs. Et puis, j'ai un peu d'expérience dans le domaine... je dois pouvoir vous aiguiller question usure des pneus... Avec moi, c'est carré !  :sifflene:

Alors que nos deux pimpants et sautillants rivaux s'apprêtaient à entamer promptement et pour la troisième fois la ligne droite du vieux chêne, et contre toute attente, Carlos s'engagea aussi gaiement que hardiment dans la pit-lane, et immobilisa sont magnifique engin  :arf: aux lignes voluptueusement agressives devant ses frères aussi surpris que le gros ours.
-   Qu'est ce que tu fous là, bordel ?  :chef: Y'a un problème avec la charrette ? Interrogea promptement Bankishi
-   Point du tout, Bankishi, point du tout. Je me faisais une réflexion qu'il me semblait intéressant de partager  :chin: avec vous, dans la mesure ou nous avons tous trois pour projet d'être rapide et efficace : le revêtement de la piste est assez inégale, en dépit des efforts de maître Hibou, aussi ne serait-il pas intéressant de me faire adapter style et trajectoire aux différentes surfaces ?
-   Style et trajectoire ???  :shock: :shock: Sans vouloir être vexant, frêrot, t'a autant de style qu'un restant de dentifrice sur un lavabo de camping. :gerbe: Mais pour ce qui est des trajectoires, je retiens l'idée, pour ... plus tard... :brave: Pour le moment, continue comme ça. Les suceurs de gourdins doivent commencer à se faire dessus... :arme:

Ragaillardi par ces gais et tendres encouragements, Carlos regagnait la piste, sous le regard songeur du plantigrade moustachu mais néanmoins jovial.
-   Je reviens dans 5 minutes. Je vais chercher du matos... au prochain arrêt j'aurais des réglages à faire ...lança celui-ci en quittant les deux sautillantes boules de poils à la rousseur irlandaise.

Sur sa pétillante brouette, Wolfgang se réjouissait de ne plus sentir son fier et touffu adversaire à ses trousses alors qu'il en terminait avec la descente des deux bouleaux  :moto2:
-   Il s'est certainement mis au tas. Pour rouler à ce rythme il devait être bien au dessus de ses pompes. Je vais pouvoir tester de nouvelles trajectoires. A la vitesse à laquelle il roulait, il ne risque pas d'être sur ses pattes avant un moment... :twisted:

De leur côté, les deux grincheux à la gaieté retrouvées assistaient incrédules aux essais de leur jeune et sautillant comparse
-   Qu'est-ce qui lui prend ? Il a du tapioca dans le casque ? :shock: :evil: Il prend toutes les courbes sur l'extérieur... s'inquiéta Matthias
-   Je sais pas c'qui lui prend, mais je sais c' qu'il va se prendre. :boxe2: Va te mettre en place et fais-lui signe de rentrer au stand. J'm'en vais lui réexpliquer les rudiments du pilotage à grand coup de clé de 12. :massues:

Dans la foule bigarrée des spectateurs, les interrogations étaient également de mises face aux sautillantes modifications apportées par le gai et pimpant Castor à ses virevoltantes trajectoires.
-   Y'é né complend plou lien... Lé castol il fait n'impolte quoi... il a peldu au moins 3 secondes dans ce toul... commenta l'élégant comptable transalpins. :hein42:
-   Hervé, ferme les yeux, soupira le cerf. Tu es bien capable de ne retenir que ça ... :wiggle:
-   Il semblerait que la seconde séance d'essai avant les qualifs ne soit pas de trop. Au rythme où ça va, le vieux chêne se sera fait bouffer par les thermites avant que le premier ait bouclé les quatre tours... maugréa Maître Hibou. J'vais aller surveiller le père Mathieu ; ça ou regarder pousser les champignons... :((

Alors même que son gai et sautillant rival s'apprêtait à recevoir les précieux conseils du plus pansard des deux grincheux à la gaieté retrouvée, Carlos, plus pimpant et confiant que jamais augmentait encore le rythme. Et malgré une petite erreur dans le double droit de la grosse pierre due à une corde prise trop promptement, il inscrivait pour la première fois son nom en haut de la tablette du sémillant poney en mocassin, responsable du panneautage. :zen:

-   Surprenant, le frangin ! qui aurait pu prévoir ? hein mimil ? :chin:
-   Je ne sais, Bankishi, je ne sais. :hein42:
Bon... bah, je vais fermer...

philgood


Fanou

Que c'est bon mais  que c'est bon  :ptdr: :ptdr: :ptdr:  mais on veux pas avoir a attendre 6 ans pour connaitre une suite mon Indien  :wink: Tu n'a jamais songé a coucher .................... tes écrits sur feuilles ?  Franchement ça aurait de la gueule   :bisou:



ps: Bébert , vraiment  tres ressemblant a quelqu'un d'ici  :+++:

L'Ours

Cours, Bizut, cours, l'ours te rattrapera toujours !

Attention, Ours sans humour : Femmes, enfants, parents, terre et drapeau, Normandie & Mont St Michel : Sujets sensibles

Ah, si au fait, j'aime po les cons !

jo03

Bravo Cowcheez mais à présent il faudrait nous traduire  :+++:
ma belle région l'AUVERGNE

Domi1 Quenaubi

Merci Fanou, je relis une fois de plus les textes vers lesquels tu m'as orienté  :bravox01:
Je souris et même rigole   :++:
:bisou:
C'est au moment où tu vois un moustique se poser sur tes testicules que tu te rends compte qu'il y a moyen de régler certains problèmes autrement que par la violence.

Hm

La suite des aventure du poney obèse, alcoolique et taciturne m'intéresse bougrement!!

:arf: :arf: :arf:
À quelle heure on soupe? C'est que Bernard avec ses tetines, il va encore manger froid!