Salut les filles, ca faisait une paye ! Allez patron, je mets la mienne.
Au fait, faut que je vous raconte les vicissitudes qui ont rendu mon ordinaire moins ordinaire ces dix derniers jours.
En fait tout a commencé un vendredi soir. La calebasse déjà bien embrumée par un coup de froid vislard, j'envoyai un MP à Hm, avec le fol espoir de pouvoir le rejoindre le dimanche à Ledenon, et ainsi faire enfin la connaissance de Bodeurs montpelliérains. Le sort s'acharnait sur moi depuis déjà quelques semaines, incapable que j'étais à faire coïncider mon emploi du temps de ministre des grandes occasions et autres cérémonies coûteuses avec celui de la moitié de Hw.
Je rentrai ensuite chez moi, après avoir appelé le motociste du coin pour commander une vis manquante sur la grille du radiateur de mon fier destrier, avec dans l'idée d'offrir à Madame une petite compensation pour mon absence du Week –end

, quand ca a commencé à partir en couille tel un suppositoire trop chaud : J'avais la migraine... moi, qui il y a peu encore pouvait reconnaître la couleur d'un string au claquement de l'élastique. C'est moche de vieillir.
Samedi matin, ma tête a triplé de volume, mais que de l'intérieur. Je me rends tant bien que mal au taf, mais fini par jeter l'éponge en milieu d'après midi : Ze zuis Balate, faut se rendre à l'évidence. Donc direction pageot.
Dimanche matin, faut que je prévienne Hm que je ne pourrai pas être là, il parait que ca se fait dans l'monde ( désolé). J'allume le PC, et bah non, cette crevure de grille pain boot en boucle.
Etant parfaitement au fait des dernières technologies, je balance deux trois taquets à l'UC,
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mais rien à faire. Quand la fourberie fait alliance avec le high-tech, faut savoir rendre la main.
Maman est en larme, y'a toutes les photos des 6 premiers mois du p'tit dernier sur le disk dur. Avec courage, je décide donc d'esquiver la tonne de reproches qui ne manquerait pas de s'abattre sur moi tel la main de Philgood sur une bouteille de muscat (si j'ai tout bien compris

). En plus j'avais promis au grand qu'on laverait le big-one.
La fièvre se faisait de plus en plus sentir, les sueurs froides et les bouffées de chaleurs se livraient une guerre sans merci. C'est quand les tremblements ont fait leur apparition que je me suis dit : « Gamin, t'es dans la mouïse, rentre le nain et la brelle et va te coucher ». Sauf que le Big est aussi léger qu'une sale blague de Vuilllemin, et malgré une impressionnante masse musculaire, quand t'as les guiboles qui se la jouent
Twist à St Tropez, tu fais pas le malin et tu finis par poser le monstre sur le flan alors que de grosses gouttes de sueurs perlent sur ton front et que honte, rage et dégoût se mélange au petit goût de vomi qui pointe le bout de son nez.
Résultat des courses, une poignée de frein « seulement »Certes, elle avait déjà morflé, mais merde quand même.
Le reste du W-e et le début de la semaine se passeront au lit sous le regard plein de haine de madame.
Mercredi matin, faut pas déconner, retour au taf, en diversion

et commande de la poignée de frein chez M. Honda de Montpellier, le seul bouclar ouvert le lundi, jour de repos des merlans et de votre serviteur ébouriffé.
Un spécialiste de la chose informatique passe à la maison pour voir si effectivement l'ordinateur est voué à retrouver mémé, aux orties.
Samedi matin, mon aîné me fait la joie de me livrer au turbin le levier récupérer chez Honda, héhé, et on se prévoit dans mon bureau une tite balade pour dimanche après-midi.
Apres son départ je m'enquiers de la livraison de la vis précédemment commandée : « Euh non, en fait comme j'avais que ca comme commande cette semaine pour Honda, je l'ai commandée par l'intermédiaire de Honda Montpellier, mais je ne suis pas encore aller la cherchée ». Les boules, mon frangin y était il n'y a pas une heure. Mais il en faudrait plus que ca pour m'empecher d'aller rouler dimanche.
Dimache matin, fébrile, je descends avec ma descendance monter le précieux bout de ferraille. Deux coups de chalumeau, un soupson de barre à mine, une mesure de ponceuse à bande et la poignée est montée en 2 minutes. Graissage de chaine avec un restant de saindoux et du blanc d'œuf pour bien fixer le gras à chaud. Et puis je démarre pour changer l'engin de garage histoire d'etre pres pour la promenade qui m'attend.
Et bah non... entre la chute, le robinet resté ouvert, la semaine sans tournée, la fraicheur matinale et un taux d'humidité important, il me faudra près d'une heure, une Opel corsa et un litron de sueur pour que le moulbif se décide à revenir à la vie.
Dimanche après midi, mon vénérable brother et son Er-6 passent me prendre et nous gagnons à bon rythme Aigues-mortes ou un duo casqué nous attend pour prendre la route.
C'est le ZRX qui prend la tête, c'est lui qui à choisi la route (entre nous, la Camargue niveau virage et dénivelé c'est aussi dense qu'une soupe à l'eau, et en plus y'a du vent). Nous atterrissons une bonne heure plus tard à Maussane près de St Rémi de Provence pour un Kawa. Le soleil couchant nous oblige à accélérer le train pour le retour, je me retrouve donc naturellement en tête de cordée.
Donc en 10 jours je me suis fait une super crève, j'ai encore raté Hm, j'ai pété un levier de frein, j'ai fusillé mon disk dur et perdu toutes les photos des nains, et j'ai fait une balade en ligne droite par grand vent, et je vous ai épargné la découverte d'un trou dans mon silencieux, les pétages de plomb du PC du boulot, les coupures de courrant en pleine rédaction de compte rendu et autres joyeusetés. Et bien malgré tout, quand je repense au retour de Maussane, j'ai la banane

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Allez, j'en remets une ....