Dimanche 20 mai 2007, nous apprenons avec tristesse, le décès de Jack Findlay à l'age de 72 ans. Jack est décédé le 19 mai à son domicile de Mandelieu (06). Jack Findlay c'était le symbole du privé qui se battait contre les usines. Le film Continental Circus de Jérôme Laperrousaz l'a rendu célèbre ainsi que sa compagne Nanou. C'est un véritable mythe pour tout une génération qui vient de nous quitter.
Ses meilleurs résultats en Championnat du Monde 500 cc, sont : une 7ème place en 1965, une troisième place en 1966, une cinquième place en 1967 et une deuxième place en 1968 derrière Giacomo Agostini. Il a également couru en 250cc et 350cc, et plus tard en 750cc.
Il a remporté trois victoires en Grand Prix dans sa carrière en 500cc : le Grand Prix d'Ulster en 1971 (première victoire pour Suzuki et première victoire d'un moteur deux temps en 500cc), le Tourist Trophy en 1972 et le Grand Prix d'Autriche en 1977. Il a remporté le Prix FIM de Formule 750 en 1975 sur une Yamaha. Il fut également le premier pilote à utiliser des pneus Michelin.
SA CARRIÈRE EN DETAIL
Jack est né en Australie à Mooroopna («eaux profondes» en aborigène), le 5 février 1935. En 1958, Il abandonne la banque où il est employé et vient s'installer en Europe pour assouvir sa passion ... courir en moto.
En 1961 il obtient ses premières belles places et en 1963 il est classé 8e au classement final du Championnat du monde 500 sur sa Matchless, avec notamment une belle 2e place au Grand Prix d'Italie.
En 1965 il gagne encore une place pour finir 7e du Championnat du Monde 500 cc.
L'année 1966 sera encore meilleure, grâce à ses podiums en Allemagne de l'Est (2e), en Finlnande (3e) et en Iralie (3e), il finit 3e du classement final 500 cc derrière Agostini sur MV et Hailwood sur Honda.
En 1967 il termine 5e en montant trois fois sur le podium.
Mais sa meilleure saison fut l'année 1968 où il est sacré vice champion du mode 500 cc, sur sa vénérable monocylindre Matchless, derrière l'intouchable Ago sur sa MV d'usine. Cette saison là il obtient 5 deuxièmes places et une troisième place. Il espère alors une machine d'usine pour 1969, qu'il n'obtiendra pas et c'est sur diverses machines dont la Linto (une Aermacchi dont on a accouplé 2 moteurs de 250 cc) qu'il disputera sa plus mauvaise saison.
C'ètait aussi le beau père de Philippe Moneret qui commente le MotoGP sur eurosport !