Histoire de fêter mon retour parmi les internautes à roulettes, c'est moi qui arrose.
.gif)
Cahouettes, olives, le dernier single de Patrick Fiory, je vois que rien n'a changé ici...

Tant que j'y suis ; laisser moi, je vous prie vous narrer un épisode de ma dernière aventure motocycliste

:
En route pour Bouche , agréable hameau de la commune de Seix, non loin de St Giron, et mu par une aversion autoroutière de première bourre

, mon alcoolique acolyte italien sur son bouzin non moins rital

et moi-même décidons de prendre la route départementale 118 reliant Mazamet et Carcassonne (toujours deux fois)

.
Ce devait être la semaine de la déconne pour la DDE qui, de déviation en route barrée, nous avait déjà permis d'emprunter l'intégralité du réseau routier de St Pons de Tommière

. Ainsi la traversée de Mazamet fut l'occasion d'un baptême Dirt Track au milieu des engins de chantier où votre humble serviteur eut le loisir de flamboyer grâce à quelques déhanchés ravageurs :a3:à l'heure où mon train arrière réclamait avec fourberie une indépendance de mon point de vue prématurée

.
C'est donc chaud comme une banquette en sky un jour de canicule que nous arrivâmes en vue de l'objet de notre convoitise : les premiers virolos de la RD 118

. Devant nous une mégane blanche anonyme fait office de pace car alors qu'approche le signal du départ : le panneau de sortie d'agglomération.
2nde. Je suis sur la gauche de la file, donc idéalement placé pour me défaire de la boite à roue et surtout prendre le meilleur sur le tréteau transalpin. 100m... 75m... la tension monte 50m... au lieu de s'écarter, le pace car nous lache un nuage nauséabond et prend le large

. Incrédule, mais un brun moqueur, je ricane sous mon casque, me voyant déjà, pour paraphrasé Raoul Volfoni, « le renvoyer au terminus des prétentieux... »

dans les 400 prochains mètres.
Les premières courbes arrivent et déjà j'ai fait mon retard, un peu plus loin, une Fiat Panda pointe son fessier, le gommeux est mort.

! Que nenni, le malfaisant enfourche la ligne blanche, bien décidé à ne pas me laisser passer

, et dès le premier bout de droit déboîte comme un goret. Vu les trajectoires tendues du caisseux, l'animal semble jouer à domicile et je ne peux m'en défaire. Je reste donc embusqué, mon petit Napolitain au trousse

, pour quelques virages.
Droite, gauche, droite, et enfin une opportunité s'offre à nous. 4 voitures... il ne se les fera pas. A ma grande surprise, la mégane serre à droite et m'invite à passer... Bel esprit...

et nous voici donc virevoltant à vive allure au rythme des méandres départementaux

c'est l'heure de casser une graine... suite au prochain épisode