Bon le vieux sera là
Valentino Rossi a connu le charme du monde d'après, alimenté par une psychose sanitaire ajoutant à l'anxiété d'un environnement où rôde un coronavirus invisible faisant autant dé dégât sur l'individu que sur le collectif. Une situation où rien ne semble clair. Jugez-en : la semaine dernière, Vale est arrivé seulement le samedi pour le Grand Prix d'Europe après être sorti d'une quarantaine imposée par une infection à la COVID-19. Un mauvais souvenir ? Que nenni, tout a recommencé ce jeudi...Valentino Rossi ne classera pas ce jeudi veille du second Grand Prix à Valence comme un de ses meilleurs souvenirs. Il a d'abord été alerté par un test positif au coronavirus, avant qu'on l'informe que rien n'était finalement clair, ce qui a imposé un autre test qui s'est avéré plus favorable. Il a donc fallu faire la belle et le Doctor a finalement été déclaré apte.
Un match dont il se serait bien passé et qu'il a ainsi commenté : « je suis content d'être ici, ce sera enfin un week-end régulier. Je n'avais pas de véritable prélèvement positif, ce n'était pas clair, mais le médecin m'a rassuré. Il m'a dit, tu verras que tu seras négatif, mais c'est un peu comme retourner dans un tunnel, dans un cauchemar. Je me sens bien, je suis là, j'ai vu ma moto, mon équipe et j'ai hâte de sortir sur la piste ».
Solidarité et compréhension avec Dovizioso
Pendant ce temps, la perspective d'avoir un nouveau pilote d'essai chez Yamaha s'est faite jour. Au grand dam de Jorge Lorenzo. Vale a évalué ainsi la nouvelle situation : « avec Cal Crutchlow, j'ai une bonne relation et je suis heureux s'il vient chez Yamaha en tant que testeur. C'est un pilote rapide, tout comme Dovizioso l'aurait été ».
Justement, il termine son propos sur Dovizioso: « ce sont des choses très personnelles, Dovi est un grand passionné de moto, vous allez à Faenza et il est là pour faire un barbecue entre amis et faire du motocross. À mon avis, il pourrait avoir un congé sabbatique et l'année prochaine, il comprendra si le MotoGP lui manque, ou s'il peut bien vivre sans ».
