la saga du moteur 3 cylindres

Démarré par bigburn, Sam 1/08/2009 à 13:29

bigburn

je vous propose d'essayé de répertorier un maximum de motos équiper d'un moteur 3 cylindres et cela quel que soit la cylindrée  :wink:


pour l'info
saviez-vous que le premier moteur a 3 cylindres était français  :wink:



En 1905, 2 constructeurs français, Edmond Gentil, fondateur d'Alcyon, et Ambroise Farcot des Ets. Buchet ont coopéré à la mise au point du premier tricylindre en éventail à 45° de part et d'autre du cylindre vertical de 1206,32 cm3. Il fut monté dans une Alcyon en position longitudinale et fut confié au pilote et metteur au point Alessandro Anzani surnommé le "Démon de la carburation". C'est alors que Louis Blériot s'adresse aux Ets. Buchet, comme beaucoup d'avionneurs auparavant. Ce dernier l'oriente vers Anzani qui ressort de ses cartons le tricylindre et en reprend l'étude et la mise au point. En 1909, le tricylindre en éventail de 6,4 litres a pris place dans le nez d'un aéroplane Blériot pour un premier vol touristique de Toury à Artenay. Le 25 juillet 1909, Louis Blériot, monte dans son Blériot XI, improbable assemblage de bois et de toile. Il enfile son casque de cuir, ajuste ses lunettes, caresse une dernière fois sa moustache, prend le manche à balai de son engin, pousse les gaz à fond et s'élance sur l'ère gazonnée. Les roues du frêle oiseau roulent, roulent... pour finalement quitter le plancher des vaches. Après un virage sur l'aile, direction les falaises de Calais, la mer et la perfide Albion. S'écoulent ainsi 37 minutes historiques à la moyenne de 55 km/h et Louis Blériot , moustache au vent, se pose enfin à Douvres.
Dire que le plus vieux rêve de l'humanité a été vaincu grâce à une motocyclette !


 source :Texte extrait de l'excellent site de Daniel Dupont :
L'HISTOIRE DE LA MOTO au chapitre HISTOIRE DES MOTOS FRANCAISES - L'ERE DES PIONNIERS

 

bigburn

#1
toujours dans les motos françaises

SICCARDI ACS S3 1000 - 1981


Encore une tentative de moto française qui a tourné court. Cette aventure était née en juillet 1980 de la passion pour la moto de René Siccardi, un important sous-traitant en mécanique automobile. Pourtant les ambitions étaient (trop) grandes : participation aux courses d'endurance à partir de 1982 et mise en production à partir de 1984 au rythme de 5000 motos et 10000 moteurs sur 5 ans. Les solutions techniques étaient très intéressantes avec un 3 cylindres ultramoderne et compact ainsi qu'une partie cycle très originale de Claude Fior. A cause d'un changement de règlement des courses d'endurance (passage à 750 cm3) et d'un développement très coûteux, ce beau rêve prit fin avant même que cette moto ne fasse ses preuves. Quel dommage !

 Moteur :Trois cylindres en ligne disposés transversalement, quatre temps, refroidissement liquide.
 Cylindrée :    998 cm3
 Alésage x Course :    83 x 61.5 mm
 Puissance réelle :    150 CV à 11000 tr/min
  Taux de compression :    10.5 à 1
 Carburateurs :    3 Dell'Orto - Type : PMH 40
 Allumage :    Electronique intégral
 Boîte de vitesses :    5 rapports
 Pneumatiques :    Avant : 16",- Arrière : 18"
 Poids (à sec) :    172 kg
 Vitesse maxi :    284 km/h



bigburn

MONARK 500 - 1973



Une moto de GP avec un moteur de bateau !
Voici encore une réalisation du génial Rudi Kurth - voir Yamaha 350 3 Cylindre 1977. La firme Monark (plus connue pour ses motos de tout-terrain) a développé en 1972 une 500 de GP très classique équipée d'un moteur ultra compact de bateau, le Monark-Crescent. Kurth utilisant déjà ce moteur dans son side, va reprendre son développement et construire cette 500, qui de part sa taille fait plutôt penser à un 50 cm3. Ce fut la plus petite 500 de GP de l'histoire (moins de 100 kg).


bigburn

MOTO GUZZI 3 CILINDRI 500 - 1940

Voici une moto révolutionnaire pour son époque, comme savait les faire Guzzi alors : moteur double ACT suralimenté par un compresseur, cadre poutre, boite 5 vitesses, utilisation de matériaux nobles tel que le magnésium, etc. Malheureusement, elle ne fit qu'une apparition en course avant que les compresseurs ne soient interdits.



Moteur :Trois cylindres en ligne, double ACT, quatre temps, refroidissement par air.
 Cylindrée :    492 cm3
 Alésage x Course :    59 x 60 mm
 Puissance réelle :    65 CV à 8000 tr/min
 Couple maxi :    (?)
 Taux de compression :    8 à 1
 Carburateurs :    Carbu et Compresseur Cozette
 Allumage :    Magnéto
 Boîte de vitesses :    5 rapports
 Pneumatiques :    Avant : 21",- Arrière : 21"
 Poids (à sec) :    175 kg
 Vitesse maxi :    (?)

papy

merci Thierry....  toujours tres interressant ce genre d'articles... :clan: :boire: :++:

*nono*

Le talus n'attend pas le nombre des années

stingvert

#6
Tiens ; coup double !!!
En voilà 2 belles de 3 cylindres


A l'instar de la Honda CB 750, la simple évocation des Kawasaki trois-cylindres, Mach III et H2, déclenchent des réactions incontrôlables, chez les amateurs de deux-temps, s'entend. C'est si vrai qu'on affuble aujourd'hui la première de la lignée d'un pseudonyme inusité à l'époque, « la faiseuse de veuves ». Mais bon, on aime bien entretenir la légende... Il est cependant vrai que La 500 Mach III, que l'on appelle pas encore H1 - même si le premier catalogue pour les Etats-Unis mentionne « Model H1 » - provoque une révolution dans l'univers de la moto dès 1969, le twin de la Suzuki T 500 se trouvant  reléguée au rayon des motos de tourisme. , Pour sa part, la H2 (ou Mach IV) n'a pas de surnom mais pousse à l'extrême le concept du trois-cylindres deux-temps au point que personne n'a osé renchérir par la suite, ou presque.
Keep The KXMan Spirit

"Vous n'aurez plus, d' Danois ni d' Mirabelle
Car malgré tout, les bouteilles sont planquées...
Vous avez pu, gerber dans nos poubelles
Mais dans la marre, vous ne pisserez jamais

stingvert

#7
Et la version " un piol plus"  racing




Au troquet ou à la pompe à essence, à la vue de la Mach IV (son autre petit nom), il y a toujours un type qui s'avance pour dire que lui ou un de ses amis en a possédé une... Si la H2 attire autant les regards et délie les langues, c'est que dès sa sortie, en 1972, la 750 Kawa devient un mythe. N'allons pas refaire son histoire, lue et relue, mais plutôt résumer à quoi s'attendre de la "bête", bien des années après.


Inauguré sur la 350 quelques mois plus tôt, le dosseret de selle sera repris par tous les Japonais

Le couple du deux-temps !En fait de bestial, le gros deux temps ne surprendra pas le motard d'aujourd'hui par ses accélérations, mais l'étonnera en revanche par son très gros couple à bas régimes pour un moteur 2 temps. Une machine en pleine forme détale avec brio dès les bas régimes. Grâce à son allumage électronique, on peut véritablement conduire la H2 sur le couple entre 3 000 et 5 000 tr/min, y compris en duo. Mais surtout il y a ce bruit inimitable, indescriptible, qui pousse le pilote à tirer les régimes. Un barouf jouissif à l'accélération, en revanche peu plaisant à régime constant. Maintenir une allure stable reste donc plutôt désagréable entre 3 000 et 4 000 tr/min, le moteur se mettant à hoqueter ou au minimum, à "chevroter". Mais c'est au ralenti qu'il inquiète : beaucoup de bruits mécaniques, la transmission primaire et la cloche d'embrayage grincent et ferraillent, les cylindres et les pots font un bruit de grosses casseroles. On dirait que le moulin va casser et pourtant... tout est normal !

 
Cette H2 est dotée du garde-boue arrière US, et devrait porter un garde-boue avant peint en bleu

Le démarrage s'avère un peu long et impose son cérémonial : mettre quelques secondes le robinet d'essence à dépression sur la position PRI (alimentation directe) si la moto n'a pas tourné depuis plus d'une semaine, replier le repose-pied droit, déplier le kick et donner un coup de pied vif sans laisser le kick partir trop loin, tout en ouvrant la manette du starter située au pouce droit, contre l'accélérateur. Ça part au premier ou au 2ème coup. Particularité, le point mort est tout en bas et la première s'enclenche vers le haut. Une grille mal adaptée à la conduite en ville.
La H2 fume pas mal au démarrage. Si la moto n'est pas gavée en huile, ces fumées s'évanouissent dans les rétros après 2 à 10 km de route (selon l'usage). Les miroirs ne servent qu'à ça : surveiller la densité du brouillard bleuté ; les vibrations permettant éventuellement de distinguer un gyrophare bleu ! Et c'est parti pour une tranche de vie. Le compteur est gradué de 0 à 240 km/h et la zone rouge débute à 7 500 tr/min, régime où le moteur a déjà tout donné. Une H2 accélère moins fort qu'une Z 750 actuelle, il faut le savoir, mais les sensations sont multipliées par mille !


Guidons "cornes de vache" et cale-pieds en avant... c'était pourtant la super sportive de l'époque !

Du bruit et de la fureurDu bruit et de la fureur, c'est ce que vous ressentirez à des vitesses presque raisonnables. Une bonne Kawasaki H2 750 tient le cap jusqu'aux environs des 200 km/h compteur (et même 215 km/h en guidons bracelets). Les deux aiguilles des compteurs jouent souvent les essuie-glaces sur 1 à 2 cm (faute à l'usure ou à des câbles mal passés, ou pas entretenus). Agile mais peu précise, cette 750 2 temps demande un pilotage volontaire et de l'habitude. Elle a tendance à "tomber" sur l'angle à basse vitesse et refuse quelque peu de prendre l'angle sur un freinage un peu appuyé. Avec un seul disque et un étrier mono piston, son freinage n'est ni mordant, ni sûr, loin s'en faut - toujours le garder à l'esprit !
La furie qui se met toute seule sur la roue arrière se révèle être une légende : pour la cabrer, il faut déjà le faire exprès. Les bougies qui claquent à répétition, idem - les carburants ont évolué. Ce qui tient moins de la légende en revanche, c'est son appétit : 9 à 15 litres de SP 95 aux 100 km, auxquels s'ajoutent près de deux litres d'huile 2 temps aux mille bornes... Mais la conso', on s'en fiche un peu. Sauf quand on cherche une pompe sur la réserve : on a 15 à 20 km pour la trouver ! Et même si c'est anecdotique, après une balade sur une H2, vous ne sentirez pas la rose, la "bête" ne brûlant pas tout ce qu'elle avale. Pour en finir avec ses petits désagréments, en ville l'embrayage fatigue le poignet gauche (il existe des kits qui adoucissent la commande), sur route la selle étroite et peu épaisse irrite le postérieur et les vibrations sont pénibles. Mais rares sont ceux qui abattent des bornes au guidon de leur H2. En tout cas pas les "collectionneurs".
Dans le dosseret, bien pratique, on peut loger antivol et le nécessaire pour se dépanner. Sachez-le, une 750 H2 bien réglée et bien suivie se montre très fiable. Aujourd'hui, pour résumer, même si piloter une H2 constitue un réel plaisir, la Mach IV promet plus qu'elle ne donne - la faute à tout ce qu'on a pu lire de mélo sur son compte - et exige un entretien précis. Reste une ligne sublime, un caractère unique, sans oublier une aura qui n'est pas prête de s'éteindre.

Keep The KXMan Spirit

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Vous avez pu, gerber dans nos poubelles
Mais dans la marre, vous ne pisserez jamais

stingvert

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bigburn

ah le 500 H1  :arf: avec sont point mort en bas  :lol: il en a fait des frayeurs ce putain de point mort  :arme:
vincent  :++: :bisou: :boire:

stinger38

Citation de: bigburn le Ven  7/01/2011 à 16:29ah le 500 H1  :arf: avec sont point mort en bas  :lol: il en a fait des frayeurs ce putain de point mort  :arme:
vincent  :++: :bisou: :boire:

bb la H2 aussi avait la boite "tout en haut"  :wink:

http://www.moto-station.com/article2514-p2-kawasaki-750-h2-1972-du-bruit-et-de-la-fureur.html

MAIS PUTAIN QU'EST CE QU'ON VOUS A MIS !
:naaa1: :naaa1: :naaa1:

stinger38

Le démarrage s'avère un peu long et impose son cérémonial : mettre quelques secondes le robinet d'essence à dépression sur la position PRI (alimentation directe) si la moto n'a pas tourné depuis plus d'une semaine, replier le repose-pied droit, déplier le kick et donner un coup de pied vif sans laisser le kick partir trop loin, tout en ouvrant la manette du starter située au pouce droit, contre l'accélérateur. Ça part au premier ou au 2ème coup. Particularité, le point mort est tout en bas et la première s'enclenche vers le haut. Une grille mal adaptée à la conduite en ville.
La H2 fume pas mal au démarrage. Si la moto n'est pas gavée en huile, ces fumées s'évanouissent dans les rétros après 2 à 10 km de route (selon l'usage). Les miroirs ne servent qu'à ça : surveiller la densité du brouillard bleuté ; les vibrations permettant éventuellement de distinguer un gyrophare bleu ! Et c'est parti pour une tranche de vie. Le compteur est gradué de 0 à 240 km/h et la zone rouge débute à 7 500 tr/min, régime où le moteur a déjà tout donné. Une H2 accélère moins fort qu'une Z 750 actuelle, il faut le savoir, mais les sensations sont multipliées par mille !

MAIS PUTAIN QU'EST CE QU'ON VOUS A MIS !
:naaa1: :naaa1: :naaa1:

US Prédicateur

#12
Citation de: bigburn le Sam  1/08/2009 à 13:29je vous propose d'essayé de répertorier un maximum de motos équiper d'un moteur 3 cylindres et cela quel que soit la cylindrée  :wink:


 

OH Thierry, merci pour ce merveilleux post  :boire:
Ride wild to be alive

bigburn

#13
j'ai pas dit le contraire  :lol: juste que la 500 avait ouvert le bal de cette étagement de boite qui en a fait fremir plus d'un  :lol:  :boire:
d'ailleurs le 500 était plus féroce que la 750  :wink: :boire:

bigburn

pour le plaisir


cliff CARR a Daytona 1973

1975 H2R gave out 105bhp at 9500rpm
 
les pneus avaient du mal a suivre  :lol:


Mike GRANT au TT

encore lui

et l'atterrissage  :lol: